Petite écriture

Lecture certes pas drole mais bon si j'écris pas des trucs tristes les gens vont croire que chuis heureux.

Une odeur de vieux bois qui envahit la classe. Le petit garçon regarde déjà les autres et se dit " Et moi ? " .
Dans ce monde qui a l'air de ne pas vouloir de lui il avance et poursuit sa vie. Viens l'odeur de béton, les
cours de récré qui n'ont pas changé. Le petit garçon a grandi mais rien a changé. Il regarde encore avec des yeux
qu'il ne voudrait peut être pas avoir. L'odeur de béton le poursuivra durant quelques années et ne le quittera pas.
Il est triste ce garçon, il commence à se rendre compte qu'il vit dans un monde qui n'est pas fait pour lui, ou alors
il n'est pas fait pour ce monde. Mais il avance et passe quelques années dans ce qui ressemble à une prison, mais
qu'on appelle la vie. Juste avant, il s'est plongé dans les ténèbres et a bu la tasse. Il a reussi à survivre mais il est
resté contaminé. Ca devrait le gangréner mais le désespoir d'avancer dans ce tunnel sans issue éttouffe cette maladie.
Un bien dans un mal, l'inverse serait quand même moins douloureux. Il continue dans cette prison de pierre et de craie,
et croit être heureux sur la fin. Il l'était peut être, il rpeve beaucoup ce garçon. La musique le sauve d'une folie. Mais
lorsqu'il arrive devant la représentation du bonheur, il trébuche et se casse la figure violemment et plonge une fois de plus,
une fois de trop dans un océan de noir. Il change de prison, elle s'agrandit. La musique le retient encore dans cet endroit qui n'attend rien de lui.
Il continue d'avancer dans ce monde, se demandant si il n'est pas tout simplement un truc raté dans cette alchimie divine.
Lors du changement annuel, il a connu un bonheur éphemère mais qui maintenant le tue un peu plus
chaque jour. Il aura aussi vécu heureux quelques temps mais ca aura été illusoire. Finallement le bilan sera une superbe
feuille blanche. Il commence à sentir la terre s'ouvrir sous ses pieds, mais il ne peut pas tomber. Trop fort pour mourir mais
trop faible pour vivre. Il est enfermé dans cette bulle noire qui le retient et qui l'éttouffe. Il ne respire plus mais ne pars
toujours pas. Il attends encore la fin du tunnel mais de toutes façons il n'a pas le choix.