Peur de mourir?

Il y a deux aspects à la peur de mourir.
Le premier, est la douleur éventuelle que l'on peux ressentir physiquement.
La seconde, laisser ses proches et ceux que l'on aime.

Perso, c'est la seconde qui m'angoisse d'avantage car la douleur psychologiques est beaucoup plus persistente et laisse beaucoup plus de trace auprès des personnes qui nous sont chers.

Si fallait choisir entre tes deux appréhensions, moi je choisirais la première.

Perso la douleur physique et morale je l'ai en ce moment et je crois qu'elle est beaucoup plus difficile a assumer que ce que l'on peut croire.

La mort me fait moins peur qu'avant même si la douleur me paraît effrayante.

je rejois l'avis de Gwen & Halucine sur le sujet !

peur de laisser mes amis & ma famille dans la souffrance & le manque ...
pas peur de partir surtout si c'est pour être en léthargie & m'imposer aux autres ... partir vite c'est mieux !

bon au risque de passer pour un gros égoiste, je m'en fous que mes proches soient tristes, ce qui me fait surtout peur c'est de ne plus vivre.

el magiciano a écrit:

bon au risque de passer pour un gros égoiste, je m'en fous que mes proches soient tristes, ce qui me fait surtout peur c'est de ne plus vivre.

Je rejoins el sur ce point.

d'autant plus qu'une fois mort, qu'ils soient tristes ou non ça nous fera une belle jambe.

Ben oui moi j'ai pas peur de mourir, je ne sais pas si il y a un au dela et je m'en fous, j'ai deja tout prévu je ne regrette rien dans ma vie, et en plus elle m'a permis de rencontrer des gens formidables comme Angie, Jerémie et plein d'autres...
J'ai deja fais mon testament, d'ailleurs ça a fait hurler ma mere...
Tout ce que je demande c que au dessus de mes cendres le soir meme il y ai une immense soirée reggeton...

el magiciano a écrit:

bon au risque de passer pour un gros égoiste, je m'en fous que mes proches soient tristes, ce qui me fait surtout peur c'est de ne plus vivre.

Je pensais comme toi avant d'avoir un enfant...

J'était limite suicidaire en fait... Maintenant je me dit que mon fils à pas besoin de perdre sa mère en plus d'avoir été abandonné par celui qui devait lui servir de père...

oui je suis bien d'accord avec toi. tu n'as pas envie de mourir pour ne pas laisser ton fils seul, mais ça ne peut pas être la seule raison. je parle de la mort naturelle dite de vieillesse, à ce moment ton fils saura se débrouiller à peu près seul je pense
donc bien sur, mes proches auront du chagrin (enfin j'espère !!), mais ce n'est pas pour cette raison que je n'ai pas envie de mourir. non la principale raison c'est que l'idée que le monde va continuer de tourner sans moi et que je vais rater pleins de trucs m'énerve. et aussi je ne veux pas retourner dans le néant, je ne suis pas de ceux qui se bercent avec des histoires d'au-delà...

La encore un phenomene culturel different
je dirais que vous ne voyez que votre aspect "egoiste" de la mort, attention je n'ai utilisé ce mot bien qu'un peu fort mais parce que je n'en vois pas d'autre...
Je comprends parce que je ressens comme vous la perte de l'etre aimé, je ressens son absence, ce qui peut me manquer c'est tous ses petits gestes du quotidien qui ne seront pas partagés...
Mais en meme temps, pour moi la mort c'est surtout la fin d'une vie de souffrance ( n'oubliez pas que je suis latino et que j'essaye de vous expliquer un point de vue different), pour mon continent la vie ça n'a été que, pendant quatre siecles, de domination espagnole, ou les indiens n'avaient pas d'etat civil, n'etaient pas considérés comme des etres humains (après la controverse de valladolid au tout debut du 16e siecle, seuls les indiens qui se convertissaient de plein gré avaient une âme)...
pour nous la mort est une delivrance le corps redevient apte a aider la famille en devenant source d'engrais pour la famille si il est brulé et l'ame retourne au tout se reintegre dans l'univers et veille sur nous...
Dans ma culture on prie en regardant simplement les etoiles, et les parents sont là dans les etoiles et nous regardent...


Bref pour moi, pour ma famille, la mort est une delivrance et un bienfait...
Meme si j'avais des enfants je sais que si je mourrais, ma famille serait là pour mes enfants et qu'ils ne seraient jamais seuls... Plus que ne pas mourir, pour moi le plus important est de faire en sorte qu'ils soient fiers et d'etre pour eux (meme en devenir) source de fierté et meme un exemple...

Surtout que quelle vacherie, un pere mort serat pour eux plus dur a suivre qu'un pere vivant et donc failible car humain... Ce qu'on ne voit pas on l'idealise...

Non là c'est de l'humour noir certe mais de l'humour...

Bref, je suis assez fier de moi, de ma vie, de mon passé et de ce que j'ai fais...
Je ne crois pas avoir besoin d'en faire plus, Après mon accident de janvier, pour moi le reste que je vis ça n'est plus que du bonus...
Même si je suis heureux de vivre, je sais que dans une heure peut etre moins ça peut etre fini et ben c'est pas grave j'irais dormir quand même... et je suis heureux de dormir parce que ça me fait du bien et que j'aime ça...

Tiens, c'est "sympa" ce genre de point de vue. Une vision primaire socialement et historiquement construite. J'aurais appris un truc.

Néanmoins, cette époque est révolue, et quelques soit tes attaches à ta culture d'origine, le simple fait que tu arrives à prendre du recul vis à vis de la situation de tes ancêtres me fait penser que tu ne conserves la doctrine plutôt par forme que par croyance.Arrives-tu vraiment à concevoir la mort comme une délivrance ?

Un peu d'autonomie, que diable.

La vraie réponse serait peut-être là. Arriver à discerner ce que l'on ressent vraiment à l'opinion publique aliénante. Mais j'ai un doute quand à la faisabilité de la chose.

el magiciano a écrit:

bon au risque de passer pour un gros égoiste, je m'en fous que mes proches soient tristes, ce qui me fait surtout peur c'est de ne plus vivre.

tout pareil